Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) et Obésité
Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques ?
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est l’un des troubles de la reproduction les plus courants. Il touche 8 à 13 % des femmes, et l’on soupçonne que 70 % d’entre elles ne sont pas diagnostiquées1.
Le SOPK est dû à un déséquilibre hormonal au niveau des ovaires. Les femmes atteintes du SOPK ont généralement des niveaux plus élevés d’insuline et/ou d’androgènes, qui sont des hormones mâles. Ces hormones empêchent les ovaires et les ovules de fonctionner normalement.
Les femmes atteintes du SOPK ont souvent des ovaires hypertrophiés avec de nombreux petits follicules remplis de liquide.
Quel est le lien entre le SOPK et l’obésité ?
L’obésité est étroitement liée au SOPK. L’obésité peut accroître la résistance à l’insuline et l’hyperandrogénie, ce qui peut augmenter la prévalence du SOPK1.
On ne sait pas si l’obésité est à l’origine du SOPK ou si le SOPK est à l’origine de l’obésité, ou si les deux sont vrais. En général, les femmes atteintes du SOPK sont plus susceptibles d’être en surpoids et obèses1. Elles sont également plus susceptibles de prendre du poids2 et d’avoir du mal à en perdre3.
Quelle est la cause du SOPK ?
Quelles sont les complications du SOPK ?
Le SOPK est l’une des principales causes d’infertilité chez les femmes. Il peut également augmenter le risque de diabète, de maladies cardiovasculaires et de syndrome métabolique. Il existe des liens entre le SOPK et la dépression et l’apnée du sommeil.6
Le risque de cancer de l’endomètre est également multiplié par deux à six chez les femmes atteintes du SOPK1 bien qu’il soit encore relativement faible.
Quel est le traitement du SOPK ?
Si vous souffrez d’obésité et de SOPK, il est probable que les médecins vous suggèrent en premier lieu de perdre du poids1, si possible.
Les autres traitements peuvent inclure la pilule contraceptive orale, des médicaments bloquant les hormones, des médicaments sensibilisant à l’insuline ou des médicaments contre l’infertilité.